Avec l’achèvement de cette ambition prévu pour 2024 et avec actuellement 2,5 millions de clients, Boursorama prévoit soutenir son rythme actuel d’investissement et ce pendant les trois prochaines années en vue de pouvoir atteindre cet objectif. Cette banque en ligne vient de rendre public son plan pour les années à venir avec notamment une planification de sa rentabilité, jusque-là délaissée.

Avec des investissements massifs dans les secteurs majeurs de l’entreprise, le nouveau plan prône le retour rapide à l’équilibre. Pour ce faire, elle doit obligatoirement avoir une taille en conséquence, à l’image des grandes banques traditionnelles.

Un résultat satisfaisant

La banque en ligne a atteint son ambition et l’a même dépassé en termes de nombre de clients pour l’année 2020, et elle prévoit de garder le cap avec l’ambition d’être le coup de cœur de 2 millions de clients en plus d’ici trois ans. Aucune précision sur l’objectif de la progression des encours, mais on sait qu’ils ont augmenté de 22 milliards d’ euros en cinq ans, pour un total de 39 milliards d’ euros.

Ces encours sont principalement représentés par l’épargne financière, mais on constate une forte croissance du crédit et des dépôts rémunérés. Cette caractéristique dans la gestion des encours est notamment observable en comparaison des néo-banques, qui ont elles des encours plus faibles.

Ainsi, Boursorama Banque pourrait devenir rentable dès demain, grâce à sa politique d’investissements massifs. Dès que l’objectif des 4,5 millions de clients est atteint, il est prévu que les investissements diminuent progressivement. Le résultat net devrait alors avoisiner les 100 millions d’ euros.

La rentabilité d’une banque mobile est un sujet récurrent dans l’actualité de la finance. Avec ce plan, Boursorama Banque devrait pouvoir rejoindre les banques classiques. La banque à distance s’avère être une démonstration que les services bancaires peuvent être entièrement dématérialisés et répondre aux attentes du public. Cette démocratisation grandissante du digital amène avec elle une gigantesque restructuration des groupes bancaires.